Les conférences Climat, Eau et Biodiversité
Mercredi 25 septembre
11h00 – 12h30
Conceptions innovantes des vergers en arboriculture biologique
Limiter les dégâts des bioagresseurs en verger tout en préservant les écosystèmes et la santé implique de revoir la façon dont les vergers sont conçus. Perturber les cycles des ravageurs, favoriser les auxiliaires… Différents leviers existent, explorés par les centres de recherche et par les agriculteurs eux-mêmes.
Membres du projet ALTO : Sylvaine Simon (INRAe Gotheron) et Jean-Michel Ricard (CTIFL Balandran) ■ Johanna Villenave-Chasset, Flor’Insecte : entomologiste spécialiste de la biodiversité agricole en productions fruitières et maraîchères ■ Sébastien Gervaise, LPO Bretagne : ornithologue impliqué dans des projets de connaissance et préservation de la biodiversité en milieu agricole ■ Témoignage d’un producteur membre d’un groupe travaillant sur les questions de biodiversité et lutte alternative contre les ravageurs émergents.
11h00 – 12h30
Face au manque d’eau, quelles perspectives pour la bio ?
La conférence cherchera à répondre à plusieurs questions : Quel est l’état de la ressource eau aujourd’hui et demain ? Quelles sont les perspectives d’adaptation pour l’agriculture biologique ? Quelle vision politique de la gestion et du partage de l’eau dans le réseau bio ?
Claire Magand -Chargée de mission recherche ressources en eau – OFB ■ Stéphane Rozé – éleveur laitier bio – référent Eau à la FNAB ■ Un intervenant supplémentaire sur les leviers d’adaptation au manque d’eau en agriculture
13h00 – 14h30
L’agriculture biologique dans un monde en contraction énergétique
Nous sommes entrés dans une aire de contraction énergétique et le défi qui nous est donné de réduire notre dépendance aux énergie fossile est colossal. En quoi l’agriculture est-elle concernée par ce sujet ? Quels sont les impacts actuels et futurs pour l’agriculture biologique ? De quels leviers dispose-t-elle pour s’adapter et participer au défi de la réduction de notre dépendance aux énergies fossiles ? Autant de questions qui seront abordées au travers de cet conférence.
Corentin BIARDEAU-NOYER, Ingénieur projet Agriculture au Shift Project ■ Souhil HARCHAOUI ou Petros CHATZIMPIROS, respectivement docteur en géographie-environnement et chercheur en modélisation des transitions agricoles, et enseignant-chercheur à Université Paris Cité rattaché au laboratoire LIED ■ Alexandre JOANNON et Antoine MORIN, citoyens-chercheurs en agronomie, travaux de recherche sur les bilan énergétiques et GES des itinéraires techniques sans pétrole.
Agriculteur.rice ayant mis en place des leviers d’adaptation à un contexte de contraction énergétique
Jeudi 26 septembre
11h00 – 12h30
Favoriser collectivement la biodiversité : les fermes bio agissent
Collectivement, les regards croisés entre naturalistes, paysan/nes et chercheurs/euses peuvent mener à découvrir les puits de biodiversité présents sur les fermes et à adapter les pratiques en faveur de la biodiversité. Retour d’expérience de deux paysannes en élevage et en maraichage.
Marine Petit – Paysans de Nature ■ Bénédicte Clermont – productrice du GIEE 35 ■ Véronique Chable (sélection participative et semences paysannes, INRAE) ■ Guénola Peres (biodiversité du sol, Institut Agro Rennes-Angers)
13h00 – 14h30
Quels impacts des pratiques bio sur le climat ?
Le réseau FNAB s’est doté d’un diagnostic, ACCT-FNAB, pour qualifier l’impact de l’AB sur le climat, constituer une base de données et favoriser des leviers d’atténuation. Venez découvrir les nouvelles références nationales et régionales (Centre-Val de Loire), en polyculture-élevage, grandes cultures et maraichage. Ces résultats, supports d’échanges techniques, permettront de mieux expliciter et défendre les pratiques AB.
Johanna Manteau (FNAB) ■ Bruno Dechenes (éleveur bio en Indre-et-Loire) ■ Jean-Marie Mazenc ■ Caroline Le Bris ou Jean Belliard (Réseau Bio Centre-Val de Loire)
13h00 – 14h30
Impacts environnementaux d’une massification de la bio couplée à une végétalisation des régimes alimentaires
Nous présenterons dans quelle mesure l’expansion de l’agriculture biologique en Europe, combinée à des changements dans la consommation de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux, peut affecter l’utilisation des terres dans le monde et les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent.
Noélie Borghino ■ Florence Garcia-Launay ■ Chantal Le Mouël,
Guillaume Martin ■ Thomas Nesme (INRAE)
15h00 – 16h30
Dérèglement climatique, de nouveaux territoires pour la vigne ?
Face au dérèglement climatique la vigne pourrait répondre au moins partiellement aux enjeux d’adaptation des productions agricoles. Quelles sont les perspectives de développement de cette culture dans les régions où elle n’est que très peu présente ? D’autres espèces cultivées plus au Sud (pêche, abricot, etc) pourraient-elles également être adaptées à ces changements ?
Valérie Bonnardot, géographe, enseignante chercheure à l’Université de Rennes 2, membre du Haut Conseil Breton pour le Climat et spécialiste des questions d’adaptation de l’agriculture au dérèglement climatique et de l’implantation de la vigne en Bretagne ■ Aurélien Berthou, formateur en viticulture-œnologie au CFPPA de Kerplouzet viticulteur ■ Un viticulteur breton installé pour intervenir avec un témoignage
15h00 – 16h30
Protéger ses cultures avec des fleurs en maraîchage !
Présentation de la technique des plantes de service pour favoriser la biodiversité fonctionnelle en maraîchage, en implantant des espèces non cultivées et florales à proximité des cultures dans le but de réguler avec les auxiliaires les ravageurs des cultures maraîchères comme le puceron.
Sébastien Picault, Ingénieur Recherche/Expérimentation au CTIFL, spécialiste des plantes de services en légumes ■ Maxime Chabalier, conseiller maraîchage au GDM-CAPDL, mettant en place des essais sur les plantes de service chez des maraîchers vendéens depuis plusieurs années ■ Mickäel Brings, encadrant-technique maraîchage au Pays fait son Jardin, producteur mettant en place des plantes de service dans ses cultures depuis quelques années.
15h00 – 16h30
L’agroforesterie en élevage, alliée indispensable face aux défis climatiques
Face aux défis climatiques, l’arbre apparaît comme un allié indispensable dans nos fermes en tant que levier d’adaptation et de résilience. Se posent alors les questions suivantes : Quelles essences pour demain ? Comment intégrer l’agroforesterie à sa ferme ? L’arbre joue également un rôle d’atténuation de notre impact climatique en contribuant à des systèmes énergétiques durables de chaudières à bois collectives.
Edith LE CADRE-BARTHELEMY, Professeure d’agronomie à Institut Agro / UMR SAS, INRAe ■ Christian GUEMENE, Eleveur en bovins lait bio à Saint-Just ■ Thierry RESTIF – Vice-président en charge de la transition énergétique, climatique et environnementale à Roche aux Fées Communauté, Maire de Retiers ■ Elodie JOUBREL, Co-coordinatrice du pôle environnement & Technicienne arbre et biodiversité à AGROBIO35
15h00 – 16h30
Quelles contributions de l’AB à la préservation des ressources naturelles, du climat et de la santé humaine ?
Nous présenterons les résultats d’un état de l’art concernant les écarts d’externalités entre AB et agriculture conventionnelle pour la santé des sols, la biodiversité et l’atténuation du changement climatique. Le volet « santé », sera abordé de façon succincte.
Bastien Dallaporta ■ Natacha Sautereau (ITAB)
Notre programme de conférences est élaboré en partenariat avec l’ITAB.